Le terme « grupetto » désigne en musique un ornement destiné à embellir la mélodie et en cyclisme le groupe de coureurs solidaires qui gravit en dernier les grands cols. [g]Le Grupetto[/g] que nous vous proposons est tout cela à la fois : un band lié qui rend les choses joyeuses, sans substance illicite. Ce quartet atypique (batterie, piano électrique et 2 saxes) joue ses propres compositions bigarrées de be-bop facétieux. [g]Stéphane Métraux[/g] (sax ténor et soprano) a joué avec Lee Konitz et Ray Anderson. Son voisin de pavillon, [g]Yves Cerf[/g] (Fanfare du Loup), tâte avec bonheur le trop rare saxophone basse (et le soprano aussi). On charlieparkerise, on lesteryoungise mais avec espièglerie. Normal, le batteur [g]Sylvain Fournier[/g] est un autodidacte, il ignore les codes et les recettes rythmiques usées. Le piano électrique de [g]Maël Godinat[/g] confère au groupe un son coloré qui le démarque du lot et compense avantageusement (avec l'aide du sax basse) l'absence de contrebassiste. Un régal.